PAROS, ET NAXOS VILLE ET PORT

   

NAOUSSA :

Le vent vient du sud; j’ai mouillé à NAOUSSA dans la baie, juste à côté du port qui ne m’inspire pas beaucoup : étroit, encombré, charters, et chaînes traînant dans le fond… Est-ce le contre-coups de la saga de Tinos? .. la ville ne m’emballe pas non plus. Une jolie carte postale. Terrasses bondées, tout est très cher, assez surfait… Bienvenue dans les Cyclades des agences de voyage!

Mais si l’on découvrait d’abord…

PAROS :

        

Alors je loue un scooter. L’île est étendue, très rurale, avec beaucoup de maisons construites ou en construction, grandes.. Impression d’unité et d’aisance;  d’élégance… Rien d’étonnant à ce que l’île séduise.

         

Même si comme partout le tourisme uniformise, remplit de lieux-communs ce qu’il vide de sens. 18 euros pour une lessive, 5,50 un capuccino (petit) .. La vie est chère pour les locaux aussi.

LES AMIS :

Ceux sans qui l’on ne serait pas ce que l’on est… quelle étrangeté de se retrouvez ici en Grèce, où ils visitent Alexandra, amie Grecque de longue date autant que femme charismatique, qui a sa maison à Paros et nous fera découvrir beaucoup  en peu de temps. Et quel bon temps passerons-nous ici ensemble, sans oublier les deux ‘djeunes’  Charlotte, cousine de Claire et Sandra sa pétillante amie !

Des jours qui font du bien. Des jours forcément aussi  précieux que courts…

   

Et puis Paros, c’est quand même  la première escale où j’ai vraiment très bien mangé en Grèce!!! La proximité d’Athènes?.. la pression du tourisme?.. le cuisinier français du “Mediteraneo”? … Mais ailleurs les mezzédès étaient divins, et à Naxos la cuisine du “Flamingo” exceptionnelle.

NAXOS :

 

       

Le Vendredi 11 nous embarquons pour Naxos à bord de Ponyo. Vent du sud-ouest faible annoncé, avec la possibilité sur le papier de faire l’aller-retour Est-Ouest dans la journée. Aller au nord vers Santa-Maria ou au sud vers Dryos depuis Molos (à peu près au milieu de la côte Est, j’y ai déplacé le bateau), nous obligerait soit en allant soit au retour à devoir faire contre le vent.

   

Escale à Naxos, donc. Petite visite du quartier du Kastro avant de manger, de la Portara après (vestige du Temple à Apollon). Le site est très beau. Et d’une manière générale je me sens bien ici, ville ouverte, un juste équilibre entre tourisme et vie ‘normale’, peut-être parce qu’il commence, à refluer…

Mais non, c’est autre chose; chaque ville a son ambiance, son odeur, presque. Ici malgré les ferries rapprochés à l’empreinte carbone euh… carbonnée! on respire: Naxos est une ville où l’on se sent léger. Et j’y reviendrai volontiers, ne serait-ce que pour en visiter l’intérieur.

              

 

Les pires choses ont une fin: j’ai pu être à Paros à temps pour les amis; j’ai une carte, et de l’argent… fin provisoire des galères.

Mais les meilleures aussi: Pierre et Claire reprennent l’avion je ne vais pas tarder moi-même à mettre les voiles; je ne sais ni pour où ni quand. Une petite prolongation d’une journée ou deux dans la baie de Molos pour mettre à jour le blog; réfléchir à un itinéraire…

Le vent du sud continue à souffler (on a frôlé les 25 noeuds en rentrant hier). Et après?..  Naxos?.. les petites Cyclades? Amorgos ou même Astypalea?.. j’aimerais bien. Cela dépend beaucoup du temps qu’il fera en octobre et novembre. La foule est repartie. L’eau est encore à 25-26 degrés. Quelques tavernas seront fermées sans doute. Reste la belle navigation…

Seul le vent connaît la réponse, et puis Poséidon, et Athéna aussi!  Ulysses a mis dix ans pour revenir chez lui; sans moteur, sans météo ni Gps! … Dis Papa, est-ce que c’était ça le bon temps?