Le jour où nous partons le vent brille par son absence. Il doit rentrer en soirée. Nous nous arrêtons à mi-chemin entre éoliennes immobiles et de gros tankers en stand-bye sur la route du Pirée. Premier mouillage. A six heures les éoliennes s’animent et font du bruit. Le vent monte. L’ancre glisse et déclenche l’alarme de mouillage, puis raccroche un peu plus loin. Nuit hachée par les rafales sous le vent à 180° de sa direction réelle. Mais ça va.
Le matin est froid , clair, et le vent souffle; après tout du vent il en faut!
D’ailleurs j’ai pris un ris hier soir, et la navigation sera parfaite presque jusqu’à la baie d’Apocrisi, à Kythnos, où nous avions déjà dormi une nuit en novembre dernier. Cela ne m’avait pas laissé un souvenir inoubliable, la météo d’alors était éprouvante.
Les deux premières baies, séparées par une étroite bande de sable, sont très jolies .. et occupées par un super-yacht et une flottille. Dans la troisième au moment de jeter l’ancre il n’y a qu’un yacht français au mouillage. Le temps de gonfler l’annexe et je vais visiter.
Ici le plus étonnant ce sont les murs en pierre. Ils ne ressemblent à rien de connu, par moi tout au moins:
C’est beau, et le paysage en allant vers le vieux bourg de Kythnos est léger et reposant. Cela tient peut-être à l’occupation harmonieuse de l’espace. C’est très rural. Les maisons semblent autant de fermes…
Kythnos. Une île où l’on se sent bien au début du printemps. Des images, peu de texte. La réalité, comme souvent, est encore plus charmante et je n’ai pas réussi à bien rendre l’originalité des murets .
J’oubliais… la bande-son de la balade est signée ‘le cochevis huppé’. Super appli que cette “Merlin-Bird”!