Les asphodèles chères à Jacques Lacarrière (L’Eté Grec)
KASTOS ET KALAMOS: îles ‘oubliées’… comme disent les rédacteurs spécialisés. En tout cas pas par les flottilles de location. Infernal.
A terre en revanche, j’ai pu faire le tour de l’île de Kastos à pied sans voir âme qui vive à part des chèvres, deux tortues, et quelques oiseaux sur près de dix kilomètres. Enfin pas tout à fait: une dame du village m’a dit “Kalimera”, qui veut dire bonjour (le matin), et une dame australienne m’a souhaité bon voyage dans la langue de Benny Hill… (‘Kalo taxidi’ en grec, Assimil leçon-3)
Vue splendide du côté ouest sur Kalamos, tandis que du côté Est la petite route longe une succession de criques turquoises encore vierges de parasols et de tavernes. La Grèce avant la folie touristique. Mais la nature humaine a horreur du vide…
Un problème récurrent des petites îles pas très riches: les ordures, les matières plastiques, qui se retrouvent dans la mer ou … dans la féta? Peut-être Athènes, peut-être l’Europe.. ?
Il est difficile d’expliquer pour quelle raison on éprouve un tel bonheur à marcher seul en plein soleil dans une campagne grecque austère et déserte. Mais accompagné, aurais-je été intrigué par le cri bizarre de ce mâle tortue chevauchant sa compagne (tortues que j’ai filmées sans malheureusement songer à prendre aussi une photo pour le blog)?
… (merci à Michel pour la récupération de la photo depuis la vidéo! )
La beauté est partout. Alors la raison… la raison est sur pose.