OLYMPIE:
A Corinthe nous louons une voiture pour Olympie, tout à fait à l’ouest du Péloponèse. Site grandiose qui n’était pas dans mes priorités, mais qui nous a permis de traverser l’Arcadie, surtout par les petites routes.
Le site est impressionnant. Mais pas charmant. Cela séduira les personnes qui choisissent le mille-feuilles sur un plateau de petits gâteaux; mais quelques très belles découvertes tour de même:
Le stade, bien sûr, Hermès portant le jeune Dionysos, et cette fascinante tête de jeune lutteur.
EPIDAURE:
Le taxi me dépose à Epidaure avant l’ouverture de la billetterie. Seul avec les chants d’oiseaux dans le plus grand et le mieux conservé des théâtres de Grèce. Sur le rond central s’imaginer face à un public antique de plus de 13000 spectateurs. Il paraît que l’on peut entendre le moindre chuchotement depuis n’importe quelle place des 55 rangées de gradins. Public antique pas seulement, car chaque année se tient ici un grand festival international de théâtre dans plusieurs langues.
Il reste que les gens venaient là pour se soigner. De très loin, telle était la renommée du grand Asclepios. Bains, massages, exercice, diététique, autosuggestion… Le site est vaste comme celui d’Olympie, mais je le trouve plus élégant.
Le grand théâtre d’Epidaure:
(plus près de la côte on trouve aussi un ‘micro-théâtre’, mais je ne l’ai pas visité)
En fait il faut imaginer Epidaure comme une ville de soins internationale, avec cabinets de consultations, spécialistes, hébergements, école…
D’où vient qu’une statue grecque, même abimée, même sans bras, même sans visage… est belle? (ici Arthemis)