AMARGOS : HOZOVIOTISSA, EGIALI ET LE NORD

HOZOVIOTISSA :

    

Cette fois tout se passe ‘divinement’ …

Pas de bus ni même de voiture de location. Il doit être 10 heures. Le soleil brille, il n’y a pas de vent. Je gare le Sym sur le petit parking à la vue imprenable sur la mer au bleu profond, et emprunte le chemin aux larges marches qui monte au monastère, d’abord masqué par un pan de falaise. L’absence d’autres visiteurs permet de faire le vide dans son esprit, d’aller à son rythme, de  s’arrêter ou pas… Ce, pour dire que ce n’est pas une simple fixette d’agoraphobe un peu caractériel!

     

En haut un ouvrier ponce les montants d’un panneau d’informations vitré sous le regard du supérieur du monastère qui semble ne parler que grec. Je lui demande si je peux visiter sans déranger, et il appelle Panayiotis qui est entrain de passer l’aspirateur à l’étage. L’entrée est très basse, blanche entourée de pierre sculptée, en haut d’un escalier étroit et raide. Bien sûr pas de photos.

L’escalier continue à l’intérieur comme dans un château du moyen-âge, et aboutit à une chapelle qui semble être le lieu de culte principal; à l’étage  il mène à une sorte de salle étroite avec quelques ouvertures sur la mer qui sert parfois de lieu de réunion; et à un grand bureau aux murs remplis de photos de popes du passé. Difficile de ne pas remarquer le riche trône d’ivoire et d’ébène sculpté de plusieurs lions. Les pieds du fauteuil sont des pattes de lion aux griffes d’ivoire. Panayiotis me dit que c’est  un cadeau d’Hosni Moubarak.

Il me fait asseoir sur une banquette rouge et m’offre eau, loukoums, biscuits et un verre d’un liquide peu alcoolisé parfumé à la canelle et au girofle fait par les moines; sans doute pas sur place car il n’y a que le pope et les deux hommes que j’ai vus. Panayiotis est présent, agréable, et généreux de son temps. En été les visites se succèdent et l’occupent j’imagine à plein temps. C’est moi qui mets fin à la conversation pour le laisser travailler, mais j’aurais pu lui poser mille questions jusqu’à midi.

Le monastère aurait été fondé dans sa forme actuelle en 1088 par des moines venus de Palestine afin d’abriter une icône miraculeuse de la Vierge  rejetée par la mer.  C’est lui qui m’apprend qu’une des raisons de sa construction fortifiée était la menace récurrente des pirates; d’ailleurs le monastère n’est blanc que depuis les années 1880. Avant il se fondait dans la falaise et était peu visible du large.

Quand je redescends après l’avoir chaleureusement remercié son collègue passe du vernis sur le panneau et un couple de touristes arrive pour visiter.

EGIALI ET LE NORD :

 

Juste quelques photos… Superbe, différent, montagneux, des sentiers bien balisés partout, avec des petits villages perchés façon Corse et un tourisme familial qui peut attirer randonneurs, inconditionnels de la plage, campeurs, et amoureux de la nature. J’ignore à quoi cela peut ressembler l’été.

   

Mais j’abrège, demain je quitte Amorgos,.. pour Lévitha, île à l’Est idéalement placée sur la route du Dodécanèse, sur laquelle je ne sais rien.

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