Hiver clément en Occitanie.
Retour à Egine via Athènes, THE capitale… J’ai failli la snober mais je ne l’ai pas fait et c’est mieux ainsi. Certes je n’aime guère la ville, et celle-ci est l’une des plus touristique qui soit, même en février. J’avais aussi une sorte de “présomption d’arrogance” à l’égard d’une cité qui n’a pas hésité par le passé à raser sa voisine, Egine, quand celle-ci lui fit de l’ombre… Mais je n’étais pas là et c’est quand même Athènes!
L’ ACROPOLE :
Taxi jaune à 10 euros, chauffeur local en mode course. Huit heures à l’ouverture, déjà un peu de monde; mais supportable.
On s’y attend. On croit connaître.
On n’est qu’un gamin, un insecte. Le site est fabuleux, unique. Le Parthénon est gigantesque et d’une élégance extraordinaire. Même en travaux il vous écrase, il ne rentre pas dans l’IPhone. On ne peut pas dire qu’il vous nargue, non … On n’est juste pas du même monde.
En Grèce il y a très longtemps, avant les romains, avant les américains… il a existé un étage intermédiaire entre les Dieux et les hommes.
C’est le miracle Grec.
Un miracle qu’il n’est pas facile de saisir et encore moins de restituer avec des photographies de touriste …
… même bien intentionnées; rien à faire: il faut venir sur place avec ses yeux, du temps, du beau temps, aux aurores, hors saison ….
Une deuxième chance avec les Caryatides, peut-être? …
Une troisième avec les alentours… Chacun la tente à sa façon:
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Après tout il n’y a pas que la pierre dans la vie!
Demain choix douloureux: musée de l’Acropole ou musée national d’archéologie? … Ce sera le second et pour le plus grand bonheur!