Aurore aux pieds légers…
Le théâtre, tôt le matin
Le stade de Delphes
L’Omphalos…
(Qui a dit: “Les cons osent tout; c’est même à ça qu’on les reconnaît” ?)
Les abords de Delphes et le village:
Petite promenade dans les hauts sur le sentier qui va au mont Parnasse… eh oui tout cela existe pour de vrai.
Le site du temple d’Athéna, un enchantement qui disparaît avec le premier bus, un peu avant 8h et demie… Comme il est en accès libre un peu en dehors, certains y vont avant 7 heures. La veille, pour être au guichet à l’ouverture (nous n’étions que deux), j’avais pris une chambre au village. Sans équipier je serais bien resté une deuxième nuit pour assister au lever du jour dans la proximité d’Athena.
Une merveille d’équilibre, de proportions, d’implantation, d’orientation … une demeure pour une Déesse.
απαγορεύεται αυστηρά να δίνουμε φιστίκια στους θεούς (il est formellement interdit de donner des cacahuètes aux dieux)
Et bien sûr le très beau musée: juste quelques pièces pour donner une idée…
… quelques frises, aussi…
… et cet Aurige à couper le souffle: il n’a que 24 siècles !
Delphes, Olympie, Epidaure, Mycènes… comment rendre compte ou simplement garder une trace de la beauté intacte de ces lieux, tôt le matin, avant l’odeur et le bruit des bus, les groupes badgés, les seniors en habits ‘techniques’… “dérision de nous dérisoires, chantait Souchon… Chants d’oiseaux au théâtre d’Epidaure, bruit du vent dans les arbres de la source Castalie, lumière oblique sur les colonnes de Delphes, oiseau décollant d’un temple en ruines d’Asclepios, temple d’Athena ouvert comme un regard sur la vallée, aurige concentré sur sa course, statue d’Arthemis la belle (était-elle rousse, brune ou blonde je l’ignore…) La beauté est partout et il y a toujours un moment où les Dieux acceptent de se montrer à celui qui vient de loin, avec son coeur et avec son bateau.
Car la beauté est aussi dans ce chauffeur de taxi qui parle de sa famille… et aussi d’Erdogan, de Rome et de Byzance, des yachts des milliardaires et de ses clients russes.