ISTANBUL JOUR 1

    

A Istanbul on n’est pas chez Mémé.. Le mouillage que j’ai choisi se trouve du côté asiatique du Bosphore, au sud-est (le point rouge à droite).

Avant il faut traverser une zone de mouillage qui s’étend sur des dizaines de kilomètres, avec des bateaux immobiles, mais pas tous, puis croiser le rail proprement dit à l’endroit où il se resserre comme un entonnoir, au milieu des cargos, des ferries, des croisiéristes, des particuliers, chacun circulant là-dedans entre 5 et 20 noeuds, avec l’écran Ais en bas, à la table à cartes; et bien sûr anticiper un courant de 2 à presque 4 noeuds selon les endroits. Stress assuré.

KADIKOY, RIVE DROITE (ASIATIQUE) DU BOSPHORE :

On atterrit au mouillage de KADIKOY-KALAMIS, dans le vaste plan d’eau situé entre les immeubles du fond et la jetée en milieu d’image. En zoomant on devine même Ponyo.

 

La Marina juste à côté est pleine de bateaux locaux. Très chère (vers les 160 euros/nuit pour un moins de douze mètres), pas d’endroit pour laisser l’annexe, loin d’Istanbul etc.. On s’adapte. On s’adapte toujours, sinon on s’en va. Heureusement la météo est avec nous, calme dans la durée.

Et les turcs sont pour la plupart très prévenants: “comment puis-je vous aider?” ais-je entendu au moins dix fois. Mais il y a des gens gentils, même à Paris. On sent cependant parmi les moins de quarante-cinq ans une vraie envie de donner une bonne image de la Turquie qui n’est pas juste une image.

 

 

     

(parcs très fréquentés, quelques bières mais surtout du tchaï , et statue d’une footballeuse doigt pointé et natte en l’air…  le Stade du Fenerbaçhé, le bel Hôtel Hilton, l’embarquement des ferries pour “en face”, mais on traverse aussi le Bosphore en train par en-dessous grâce à un tunnel plutôt profond)

   

   

ISTANBUL ‘IN EUROPE’, RIVE GAUCHE :

J’ai contacté un guide francophone il y a plusieurs jours. Difficile de planifier une date avec le bateau; et la saison bat déjà son plein! .. fin mai! Et finalement nous avons rendez-vous le 30 et le 31 avec une de ses collègues. Ce sont des guides professionnels, très pointus. Mais je veux d’abord aller voir par moi-même, savoir où sont les lieux, les distances, les moyens de s’y rendre, laisser faire le hasard.

MOSQUEES :

(Aya Sofia, ancienne cathédrale,  puis musée, puis mosquée depuis très peu de temps)

LE MUSEE ARCHEOLOGIQUE :

Il mérite bien une visite; malgré assez peu de pièces majeures:  il y a énormément d’éléments historiques réunis là et très intelligemment mis en perspective…un régal.

Et puis Sapho. Ah, Sapho!… Cette tête toute de sensibilité et de pure mélancolie… J’ignore si elle a servi de  modèle pour cette statue, mais celle-ci est assez particulière;  sa bouche n’a pas la lourdeur formelle de nombre de statues de dieux ou de déesses .  Elle date du deuxième siècle avant JC. Je ne sais pas si Pradier, qui sculpta la Sapho du musée d’Orsay, la connaissait.

Mais je ferais volontiers un bond en arrière de 22 siècles dans le passé pour entendre sa voix.

      

Un premier jour qui avec toutes ses erreurs d’aiguillage, ne peut être réduit à quatre ou cinq photos de blog. Istanbul est immense (17-18 M d’ha). Et qui ne rend ni les odeurs, ni les bruits, ni les musiques, la chaleur, l’appel des muezzins…

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