ISTANBUL JOUR 2 (suite)

Il ne servirait à rien de décrire tout ce que j’ai vu. Ozlem a une connaissance extrêmement profonde de l’histoire de sa ville, de l’antiquité, de la Méditerranée, de l’histoire tout court. Pour voir ce qu’elle m’a montré, expliqué, mis en perspective au travers de ses 28 années de carrière il m’aurait fallu… Ozlem, et je lui suis infiniment reconnaissant.

En plus c’est vraiment une bonne personne et parcourir les rues d’Istanbul, aller manger chez Galeyan, prendre un café turc au café de Pierre Loti,  l’écouter détailler les mosaïques de St Sauveur-in-Chora, arpenter les ruelles et les salles du Palais de Topkapi, Ste Sophie, la Citerne basilique,  le bazar égyptien ou le magasin de tapis de Mehmet Tekkanat au-dessus de la citerne Nakkas …  et prendre ensemble  une “Efez” à la gare de l’Orient Express…. fut avec elle un réel enchantement.

L’HIPPODROME :

                  

Immense; on pense à la course de chars de Ben Hur, mais c’était encore plus grand. On y retrouve l’original de la colonne spirale de Delphes, et la partie supérieure de l’obélisque ramené d’Egypte par bateau, qui se fractura; et dont on ne sait plus où se trouve la base (j’ai retenu 30 tonnes, mais les chiffres et moi…)

LA CITERNE NAKKACH :

         

Sous terre, elle abrite un musée avec des reconstitutions de l’hippodrome.

Juste au-dessus le plus beau magasin de tapis que j’ai vu de ma vie, accueil royal et immersion stupéfiante dans cette … galerie d’art, il n’y a pas d’autres mots. Ma maison est en location et malgré cela j’aurais bien craqué, il y en a à des prix plus abordables que je l’aurais cru; et ils livrent en France.

   

Mais un tapis ne se commande pas sur internet; un tapis ça se VOIT, ça se touche; certains vous attirent d’autres non. Aucune photo ne restituera la couleur que prend un tapis quand change l’angle qu’il fait avec la lumière, encore moins l’émotion qu’il vous transmettra ou pas. Il n’y a là que des pièces uniques; une dame en fabrique un en direct et c’est fascinant!

SAINTE SOPHIE :

Grande, massive, pas mal pillée à travers les âges, peu de mosaïques, certaines sont occultées par un linge. Mais impressionnante. On se demande comment le haut supporte le poids du tourisme. Le bas ne se visite pas.

      

    

LA FONTAINE BASILIQUE :

Là aussi que dire? Il faut s’imaginer une cathédrale sous terre, une crypte du Mont St Michel géante, voir les colonnes se refléter dans l’eau, dont bon nombre sont du réemploi, avec des variations, têtes de méduses supportant certains piliers pour des raisons peut-être simplement opportunistes, recevoir des gouttes d’eau infiltrée sur la tête… On est vraiment ailleurs (pardon pour les photos d’IPhone qui rendent très mal les lieux obscurs).

   

   

   

A ce stade , un signe qui ne trompe pas: l’envie de revenir.

Peut-être pas avec Ponyo. Je ne voudrais pas abuser de sa patience. Lui ce qu’il veut c’est naviguer, naviguer, naviguer… eh! je n’ai plus vingt ans! Mais c’est vrai, ça me manque aussi. Et cependant la perspective d’avancer dans la saison touristique et d’aller vers la chaleur me donnent des hésitations. Odessa?.. Et puis quoi, encore?…

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