ISTANBUL JOUR 3

LE PALAIS DE TOPKAPI :

(Ozlem, ma guide préférée!)

Un nom tout droit sorti de chez Tintin. Un palais, une ville-palais qui fait plus penser à la Cité Impériale chinoise ou  à l’Alhambra qu’à nos maigres châteaux occidentaux du temps de Jeanne d’Arc!

Je n’ai guère pris de photos du trésor; vous seriez déçus; même à cette époque les riches pouvaient avoir un sacré goût de la surcharge, celle qui fait la différence entre un riche et un encore plus riche.

LA CROISIERE SUR LE BOSPHORE :

Je n’y tenais guère… Remonter le Bosphore avec Ponyo, c’était un peu la “cerise sur le gâteau” de notre voyage jusqu’à Istanbul… la vue sur Ste Sophie depuis la mer… Mais entre le trafic local important, les ponts, et la navigation.. le choix de la raison s’est imposé: comment prendre le téléphérique pour aller boire un café turc au café de Pierre Loti (que ne n’ai pas lu!), embrasser d’un même regard la Corne d’Or et le Bosphore?

Et prendre le temps de vivre? … “A la ville comme  à la ville!”. Il faut ruser.

 

LE CAFE DE PIERRE LOTI :

SAINT SAUVEUR EN CHORA :

 

Je n’en avais jamais entendu parler. L’intérieur est magnifique. Quelques photos d’une toute petite partie des mosaïques inspirées par l’histoire de la chrétienté depuis les tout débuts, les ancêtres et parents de Marie, son éducation, son mariage, et pour quelle raison, sa fuite, Elisabeth, la naissance de Jésus, ses premiers miracles… Une bande dessinée d’une richesse exceptionnelle qui me montre à quel point mon éducation religieuse a des lacunes…

   

Maintenant les hauts-parleurs de la mosquée nous assourdissent dans le café où nous déjeunons, juste à côté, en attendant l’ouverture; des politiques s’affichent à proximité; des tapis sont disposés à la sortie pour la prière… une volonté de prosélytisme qui agace les musulmans qui n’éprouvent pas tous ce besoin d’étaler leur foi dans l’espace public.

Un peu lourd cet Islam-là… Mais ne nous sommes-nous pas battus pour avoir le droit d’exister en dehors de l’Eglise?

“On ne voyait pas ça avant” me dit Ozlem. C’est au mot près le constat de Djamila à son retour d’Alger. On pense à ce si beau livre de Qais Akbar Omar: “Kaboul était un vaste jardin”.

Mes amis suisses de Vinarius ont mis une phrase de Jean-Jacques Rousseau (en allemand, ça fait bizarre) en exergue de leur site:

La liberté de l’homme ne réside pas dans le fait qu’il peut faire ce qu’il veut, mais dans le fait qu’il n’est pas obligé de faire ce qu’il ne veut pas“.

LE BAZAR EGYPTIEN :

(le panoramique est d’Ozlem)

LA GARE DE L’ORIENT EXPRESS :

Istanbul attention! Un rêve peut en cacher un autre! Et puisque tout doit finir un jour, autant que ce soit comme ça a commencé, sur le quai d’une gare et pas n’importe laquelle!

   

   

Alors Bye-Bye Ozlem, continue à partager ta ville avec ces gens qui viennent la voir de partout dans le monde, ton travail est tellement utile: apprendre à voir, à sortir de son petit univers pour en découvrir un autre, à le connaître.

Car on ne peut aimer que ce que l’on connaît.

 

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