LEVITHA, SUR LA ROUTE DE LEROS

Il n’y a rien sur cette île, ou presque: une taverna, une famille, des chèvres, des moutons, un seul grand champ de céréales, et des cailloux.

Pas  de radio; pas de téléphone, pas d’internet ni de blog, de météo, ni nouvelles anxiogènes du reste de la planète. Enfin ..   quand on est tout seul à bord on aime bien de temps en temps entendre aussi un peu des voix humaines.

 

   

Des kilomètres de murs surmontés de branchages, jusqu’au bord du bord de l’eau… Quelques rares portails en bois. Fermés. Mais le monsieur qui passe au bateau  relever les bouées (9 euros pour 2 nuits) me dit que je peux aller partout à condition de loqueter les barrières derrière moi … Il me le dit en anglais, pas en patois! Je pense à la campagne de chez moi. Qui parlerait  anglais couramment dans un endroit aussi paumé, aussi désert … à part un anglais, bien sûr?  Même chez les jeunes … “Et pourquoi qu’y faudrait qu’on parle anglais cheu nous?…” Je ne sais pas, moi;  à quoi bon l’apprendre à l’école pendant sept ans si c’est pour rien  ??

Des bouées, deux containers, et une splendide faucheuse italienne toute neuve, un petit tracteur à benne, et quelques bateaux . Voila. On a fait le tour. Le reste existait déjà il y a 100 ans, il y a 1000 ans.  Quant à la taverna j’y serais bien allé mais tout le monde autour a mis son annexe à l’eau en même temps à 18h30… alors  l’envie m’en est soudainement passée!

 

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