NISYROS, MANDRAKI

Je profite d’être au port pour mettre à jour mon petit journal de voyage.

– PALOI :

La nuit précédente je me suis réveillé à 4 heures : un tumb’ tumb’ inhabituel. Il faut dire que j’ai laissé filer toute ma chaîne en arrivant, jusqu’au câblot textile que j’ai tendu mais ça n’a pas suffi. Le vent travers tribord me met le bateau en biais. Les ‘ballons’ de l’arrière touchent le quai. Je parviens à remonter la chaîne jusqu’au guindeau avec  aussières et winch. de façon que le guindeau puisse enrouler la chaîne et la tendre.

Ce matin je finissai juste de reprendre et de simplifier mon système quand un voilier de 15 mètres avec un équipage allemand de 6 personnes est venu se coincer entre la chaîne du voisin et la mienne, cherchant à se dégager à grands coups de propulseur d’étrave en .. accentuant le problème;  le vent porte vers nous, faible mais suffisant. J’ai molli ma chaîne, et ils ont pu partir, avec force remerciements. Bon, qui n’a jamais fait des c.nneries leur jette la première pierre…

 

A peine retendu, voilà qu’un skipper turc lancé à 4 noeuds se paye le mouillage de mon voisin, qui fait fusible mais pas longtemps; il attrappe le mien aussi;  il me faut à nouveau répéter la même manoeuvre, et Stavros vient refaire le mouillage du voisin qu’il réussit à joindrer au téléphone. Eux ont loué un voilier “normal” un 34 pieds, lui irlandais et elle suissesse. Cet après-midi c’est la forteresse à deux coques d’un australien parti visiter le volcan, dont le génois mal attaché commence à prendre le vent, le faisant dévier dangereusement vers Ponyo. Re-Stavros.. qui m’avoue que dès que le vent grimpe au-dessus de 10 noeuds il ne sait plus où donner de la tête.

 

– MANDRAKI :     

Que c’est beau : comment dire il y a tout… mais aussi la “Grèce d’avant”! Même une petite plage protégée du vent où 4 personnes se baignent et où l’eau semble chaude, un monastère en hauteur, des vieilles ruelles, des balades le long du môle, des bistrots des tavernas. Je me sens en vacances!

    

          

      

Un peu avant sur la route un très grand édifice, adossé à un port: des thermes, abandonnés. “Pourquoi c’est fermé?” je demande… “ah! problems, problems! ‘provlimatas’ ” Je pourrais presque mouiller là; mais on ne peut pas tout faire.

A midi je vais manger à la taverna de la mère de Stavros (ou de Nikki, je ne sais plus),  avec mes voisins du 34 pieds Dave et sa femme. Dans le doute je demande à l’aubergiste si elle est la Yaya de Pétrou… grand sourire et un bon moment partagé. Tous les pleins sont faits, gasoil avec un mini-camion-citerne  tout neuf, et eau avec mon jerrycan de 20 litres, en plusieurs fois,  avec le  scooter avant de le rendre… Et demain? Tilos??  ‘Tha Vlépoume’.. nous verrons bien!

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