Mouillage au nord de Livadia, pas très loin d’un catamaran de 12 mètres que j’ai rattrapé au vent arrière, lui sous foc seul moi avec ma grand-voile. Il hisse sa GV lui aussi et arrive juste avant moi: il n’y a plus de vent; nous finissons au moteur.
Ancrage de nuit un peu rouleur que j’échange le lendemain contre la grande baie de Livadia où je retrouve les amis de “Dune”.
Nous décidons d’aller dîner ensemble ce soir quelque part…
En attendant je mange un bout à terre et pars balader en plein cagnard sur LA route de l’île!
TILOS est moins aride qu’elle ne le semble depuis le bateau, mais il fait chaud.
Par chance quelques centaines de mètres plus loin une camionette chargée de plantes et de jarres s’arrête et me fait signe de monter m’asseoir entre les pots de fleurs, et nous partons. Le problème c’est: nous partons où ? Car il semble lancé pour traverser toute l’île et je suis à pied; aucun moyen de l’arrêter!…
Je me tiens aux jarres sans pouvoir photographier le paysage magnifique qui défile. Et nous arrivons à Macrochorio. Tout content Alex m’aide à descendre du pick-up mais comprend que je n’allais pas forcément à la ‘capitale’! Ce n’est pas grave. Je vais déjà monter vister le village, puis je rentrerai à pied; après tout il n’y a que 6 ou 8 kilomètres .
Je ne suis pas allé à la ‘grotte des éléphants’ (on y a trouvé des squelettes d’éléphants nains, disparus il y a environ 4000 ans). De toute façon je pense qu’elle était fermée … et je ne rêvais déjà que de jus d’oranges pressées bien frais.
Le lendemain matin Pierre-Yves et Sylvie partent pour HALKI; je pensais aller d’abord à SIMI puis HALKI puis RHODES mais le vent s’étant établi à l’ouest je ferai comme eux.