‘TO MONOPATI’ – 2 : UNE STAR …

   

La pluie a cessé. Chaussures, sac à dos, portable et on y va.. moitié pour reprendre le chemin où je l’ai laissé avant-hier, moitié pour échapper aux équipages des 2 énormes catamarans qui ont remplacé les 2 énormes ‘Dufour’ d’hier (apparemment on est dans une période germanique), Bref six jeunes un peu gras qui s’emmerdent à bord, à qui il ne vient pas l’idée d’aller à terre, et dont le ton grimpe comme bière au soleil.

Très vite il n’y a plus que le plaisir de marcher.  Chaque pas vers le haut allège; tout ce qui pèse reste en bas; .

On ne s’emmène pas soi-même, il faut se perdre pour découvrir.

    

Le chemin rejoint bien la vallée d’à “côté”, avec un col flanqué de petits sommets voisins que je gravis pour trouver de vieilles ruines, cabanes de guet plutôt que cabanes de bergers… quoique: les bergers aussi aimaient contempler la mer!

    

(photo de gauche: là c’est à droite  qu’il faut aller / au centre: poteaux électriques / à droite: le col vu de loin. Mais la mise en page est aléatoire, selon l’appareil)

Aujourd’hui j’ai de la chance: en traquant un bruit d’élytres que je ne parviens pas à situer je retrouve (et photographie)  la gracieuse libellule (ou le papillon) que j’avais perdue lors de ma dernière descente. Je n’en ai jamais vu avant. Sur le net on parle d’ascapapillule (ce nom est une blague!) ou plus sérieusement de némoptère!

   

(vous la voyez photo-1?: ha ha! normal elle n’y est pas! /  et sur la 2?… là elle y est… /  … sur la 3, admirez le camouflage)

   

(légère, aérienne, élégante sur la 4 … /  … et même végétarienne sur la 5! … une STAR!  )

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